mardi 27 janvier 2015

Afrique du Sud, Compte rendu d'une virée entre frères et soeur !



 Voici le compte rendu de nos vacances entre frangins en Afrique du Sud rédigé par Raphaël et relu et complété par Annaïck ! Bonne lecture !


"Est-ce que tu viens pour les vacances?...
Moi je n'ai pas changé d'adresses.
Je serais, je pense, un peu en avance,
Au rendez-vous de nos promesses..." 
David et Jonathan

​ Cette promesse, c'était de se retrouver tous les trois, Annaïck (25ans), Olivier (28) et moi-même (22) en Afrique, pour fêter le nouvel an. Après le passage de notre père, de notre mère, et de nombreux amis à Olivier, pourquoi pas nous ? Déjà, je murissais l'idée à Dublin​, des étoiles dans les yeux de m'imaginer fouler le continent africain tandis qu'il pleuvait comme a son habitude là-bas. La bonne entreprise de ce plan nécessitait un financement pour ainsi dire, car ce n'est pas avec les cours bénévoles ou les boulots gratuits que je pouvais a me payer le billet d'avion. Je remercie donc de suite mon parrain pour avoir permis la réalisation de ces retrouvailles entre frangins au bout du continent voisin.

Les vaccins au bras et les sacs prêts, nous étions parés à affronter Ebola, le paludisme, la dengue, la fièvre jaune et la phlébite des 20h de voyage pour retrouver notre frère à l'aéroport de Jo'burg (comme on dit). A peine arrivé, on saute dans la voiture louée, pour filer au premier parc, le Royal Natal Park - en s'arrêtant, en amont, pour (1) manger dans le premier vrai boui-boui du voyage (et le dernier), un plat local dont je dirais que le nom est pap, accompagné de viande et autres mixtures. Et (2) pour se ravitailler au Spar, comme premier check point de notre voyage, où nous aurons beaucoup l'occasion de retourner, afin de faire les courses pour les premiers jours du voyage.

Le but de ce parc, était de voir l'amphithéâtre, formée par des falaises de plusieurs centaines de mètres placées en arc de cercle. Pour cela, dès le premier matin de notre voyage, on décide de s’engager sur deux jours de rando pour atteindre à pied le sommet des falaises, et d'avoir la vue de la plaine d'en haut (vous connaissez Olivier, il choisit le point le plus haut et le plus loin sur la carte à atteindre !). Il faut savoir qu'on est donc en pleine saison des pluies, et s'il n'a pas encore commencé à pleuvoir, le ciel gris est bien présent, et nous ne voyons pas l'amphithéâtre depuis le camping. Mais l'optimisme est dans la poche, l'éclaircie devrait arriver. Malgré les avertissements de la réception quand à entreprendre ce périple sur deux jours, nous sommes partis sourire aux lèvres et la fleur au fusil. Je ne rajouterai pas que nous sommes partis avec la b*te et le couteau, parce que je n'ai jamais porté de sac aussi lourd, et j'ai même appris, pour la première fois, qu'on portait un sac sur les hanches. En fait, j'étais un bleu de la balade en montagne sur deux jours et c'était un peu mon baptême. Et quel baptême! Entre une bonne partie de la balade dans le brouillard humide, la montée vertigineuse d'échelles en fer, et le fait qu'à cause du brouillard : de un on ne voyait rien de l'amphithéâtre, et de deux on n’a pas pu trouvé le refuge et finir par planter les tentes a 20m du bord de la falaise, sous la pluie et dans le brouillard. C'était parfait. Météo pas mieux au réveil malgré quelques éclaircies ! Heureusement il faisait grand beau au dessus de l'amphithéâtre, sur le plateau, du coup on est allé au sommet du Mont-Aux-Sources (3282m), soit disant de là où partent tous les ruisseaux de l'est de l'Afrique de Sud. Et là, la vue, entre les montagnes du Lesotho et le plateau du Royal Natal, c'était, comme nous aurait dit un sud-af", God's windows, et View on the World, etc. Je dois avouer qu'au retour au camping, après les deux jours de marche, je n'en menais pas large, et j'étais un peu blême. Surement en hypoglycémie. Le grignotage d’une carotte crue m'a sauvé la vie !

La prochaine étape était l’Ithala Game Reserve. Notre premier parc safari. Vu que nous faisions un peu au jour le jour le programme, et que nous allions un peu à l'arrache partout, il s'est avéré qu'il n'y avait plus de place dans le camping dans l'Ithala. Heureusement, nous avons sonné à la bonne porte, dans une sorte de camp de lodge en réhabilitation. La jeune femme qui nous a accueilli a l'entrée, dont Olivier et moi sommes rapidement tombés amoureux, nous a trouvés un chouette carré d'herbe, où nous avons pu profiter d'une salle de bain perso, de lumières, de tables et chaises. Le grand luxe pour l'endroit dans lequel nous allions fêter le nouvel an ! Nous avons commencé le parc dès son ouverture, à cinq heures du mat' le lendemain. Et le premier animal que nous avons vu était un léopard. Oui mes dames et messieurs. Afin de compléter le Big Five d'Olivier, les cinq animaux représentatifs de l'Afrique du Sud sinon de l'Afrique : Lion, Buffle, Léopard, Rhinos et Elephant - présents sur les billets de banque du pays. On a enchainé avec une tripoté de zèbres, de gnous, d'impalas, de girafes (très curieuse par ailleurs), d'éléphants, de rhinos, d'oiseaux, etc. Je ne vous ferai pas la liste complète mais on était au taquet, en tenant les scores ! Dans les animaux pas banaux, on a pu voire - le Secretary Bird, avec de longues pâtes, chassant ce qui traîne au sol, pouvant marcher plusieurs dizaines de kilomètres par jour - des oiseaux ayant du mal à voler dû a une queue plus longue que leur corps. Puis est venu le temps de fêter le nouvel an. Nous avions acheté de quoi nous faire un riche festin, et afin de préserver au mieux ces mets délicieux, nous avions confié notre viande et la crème pour le dessert au frigo de Roxanne, la charmante demoiselle qui nous a accueillis. Seulement voilà, ni elle ni son mari n'étaient là, et seul l'énorme chien de garde nous servait d'hôte pour nous recevoir. Un mastodonte qui nous faisait serrer les fesses. On a du élaborer mille stratagèmes pour récupérer la viande dans le frigo, avant d'abdiquer devant la créature. On a finalement pu récupérer la viande à 23h30, et la manger rapidement, après avoir partagé un petit jeu avec notre voisin de campement, et avant que la pluie ne se mette à tomber, à minuit moins cinq. On se tape la bise et à 00h01, tout le monde est dans sa tente respective. 

Le Umkhuze game reserve était la prochaine destination. C'était un peu le même combat sauf que cette fois nous avions une place dans le camping. Ce parc fait partie d'un parc encore plus gros appelé l'Isimangaliso Wetlands Park, qui regroupe plusieurs endroits ou parcs dans lesquels nous avions prévu de passer quelques temps. Ici, il y a de gros problèmes d'eau, elle est de ce fait assez chlorée et assez difficilement buvable. Et finalement, le parc était très riche en vegetation, il était du coup très difficile pour nous de voir des animaux. L'un des seuls intérêts du parc était un hidding spot où, cachés, nous pouvions observer les animaux et leur interactions près d'un point d'eau. Il y avait avec nous une flopée de sud-af', les maris avec leur appareils photos et leur énormes objectifs, surement pour compenser quoique ce soit, et les filles de ces couples accrochées a leur smart-phones. Nous n'osions même pas sortir notre micro compact lumix, de peur de se faire jeter des pierres. On a pu apprécier les conflits au sein d'un groupe de rhinocéros, la débilité des gnous, la stoïcisme des phacochères, la beauté et l'élégance des nyalas. Déjà, nous pouvions voir la différence toujours présente entre les milieux d'appartenance des blancs vis à vis de ceux des noirs. Même si l'apartheid a été levé depuis 20 ans, ça ne fait que 20 ans qu'il a été levé, et les différences sociales sont bien présentes. Pour vous donner un exemple assez parlant, dans les campings, les noirs vont de campement en campement pour demander si les campeurs n'auraient pas besoin d'un petit coup de main, pour quoi que ce soit. Donc on se retrouve à voir des blancs engager des sortes de boys pour faire à manger, aider a monter la tente, faire la lessive, etc. Et la classe moyenne ne compte finalement que très peu de noirs.

Le prochain point fut Sodwana Bay (autre zone du IWP), où le tourisme excelle pour les blancs. Avec nos deux tentes et notre Nissan, on faisait vraiment pâle figure face aux gros 4x4, aux caravanes avec auvent, double auvent et triple auvent, aux énormes bateaux avec canne à pèche XXL et au kit du parfait braii (le bbq local qui semble etre vraisemblablement le sport national). Certains ramenaient même leur piscine gonflable. La plage était un dépotoir de véhicules, se garant au bord de l'eau. Ici, il n'y a pas de parasol et de petit bronzage sur la plage : soit tu mets à l'eau ton bateau et tu pars faire du la plongée ou de la pèche, soit tu restes chez toi. Très vite, on a marché sur la plage, et nous étions seuls au monde au bout de cinq cents mètres. C'était grandiose avec des dunes de sable digne de désert, de la forêt d'un coté et l'eau tiède de l'autre (se baigner un 2 Janvier)... Nous avons pu expérimenter la chasse au crabe, et nous n'étions pas trop de trois pour les attraper, juste pour le bon plaisir de leur offrir le plongeon de leur vie lorsque que nous les renvoyions à la mer. La technique de les ensevelir sous du sable mouillé reste pour l'instant la meilleure. On retiendra également qu'on s'est fait entuber le tuba et le masque. Nous avions réservé notre mâtinée le jour suivant pour une virée en masque et tuba, comme nous eûmes pu le faire dans une école de plongée en Bretagne. On nous avait promis la lune aquatique, nous n'avons vu que le brouillard. A cause d'un océan un peu houleux et une profondeur de douze mètres, nous nous sommes épuisés rapidement, et n'avons pas vu grand chose. Heureusement, on avait soit disant réservé le matériel pour la journée, et l'on a pu faire un peu de palmes près des récifs de la côte. Cependant, comme chaque vague retourne le tuba et rempli le masque, c'est vite épuisant. Allez, on a quand même vu une raie grise tachetée bleue, tout n'est pas gris, rassurez-vous!

Direction St Lucia, la ville, et la zone du Lac St Lucie (IWP). Dès que nous sommes arrivés, impossible de trouver un centre touristique ouvert. On a appelé pour faire du kayak, et il n'y a qu'un centre ouvert, que l'on a retrouvé par hasard plus tard, et où l'on a réservé la virée du lendemain. En attendant, on est allé marcher, en partie en zone safe, et d'autre part en zone de game reserve. Dans cette dernière, on faisait moins les fiers, surtout lorsque nous avons vu au loin un buffle (premier du séjour). Des panneaux avertissant que les hippos peuvent se balader en ville la nuit nous fîmes doucement rigoler, jusqu’à ce que nous en croisions deux, à deux mètres de la voiture, sur la route pour aller au resto (histoire de changer des pâtes quotidiennes). Je dois dire que c'est assez imposant, et nous avons du mal à imaginer que ce soit un des animaux les plus dangereux d'Afrique avec ses formes toutes rondes et son air ahuri. Du coup, le lendemain, nous voilà sur l'estuaire de St Lucia, en train de battre l'eau en quête, soit d'hippos, soit de crocos, voir de requins. Au final, nous avons pagayé deux heures et demi pour voir un énorme lézard, au loin, et le guide, Justin, manquer de se faire bouffer le bras par un croco. L'activité en elle-même était assez relaxante, et dire qu'on a fait du kayak en Afrique du Sud, c'est quand même classe. Nous avons ensuite décidé (quand je dis nous, c'est essentiellement Annaïck et Olivier, vu que tout me disait bien) d'aller faire un tour en voiture dans la game reserve entre St Lucia et Cape Vidal. Et c'est là que nous avons vu les plus beaux paysages de savanes et de brousse, surtout en cette fin d'après midi avec un début de soleil couchant, couvrant d'une lumière orange les paysages semi-désertiques. 

Nous décidâmes de passer les derniers jours au Drakensberg, dans le parc en dessous du Royal Natal, histoire de délaisser un peu la voiture et retrouver nos pieds pour des balades dans les montagnes. Il faisait de plus en plus moche au fur et à mesure que nous approchions les montagnes et nous sommes finalement arrivés sous une pluie battante. Nous avons plusieurs fois dans notre séjour pris des autostoppeuses, mais impossible de discuter avec elle. En effet, nous nous écartions des routes principales, histoire de voire un peu des paysages et des communautés locales, mais dans ces endroits reculés des grandes villes, ils ne parlaient que Zoulou. Les villes que nous croisions étaient souvent composées d'un croisement, avec un Spar, une station essence, un marché et quelques bâtisses utilitaires, tout ça dans une architecture des plus bétonnée. Les plus grands contacts que nous ayons eu furent finalement avec des sud-af' de camping, spécialement lors de nos derniers jours de voyage, au Drakensberg central. Nous sommes allés vers eux pour leur demander une carte, afin de commencer une balade au plus tôt le lendemain sans attendre l'ouverture de la réception. Nous avons été pris en affection, si bien qu'ils voulaient savoir tous de notre périple et de notre vie. Nous avons été invités à manger avec eux le lendemain, et c'est l'échange le plus riche que nous ayons eu du séjour. En règle générale, les sud-af' sont très avenants, toujours prêts à aider ou à donner un conseil, et ils n'hésitent pas à parler de leur vie, de leurs voyages et du fait que Cape Town est" la plus belle ville du monde". Il ne nous aura fallu que trois heures dans de l'herbe mouillée nous arrivant aux hanches, et du brouillard environnant, pour pourrir la carte qui datait de 1996. Nous nous sommes perdus cinq heures dans le brouillard, essayant de deviner notre position grâce a une boussole (« si nous sommes ici, on doit tourner à droite... mais peut-être que nous sommes là, alors il faut tourner à gauche… »). La seule présence que nous ayons croisée fut des braconniers peu commodes chassant l'élan. Ça, ça vaut tous les Big Five du l'Afrique. C'est le lendemain, une fois qu'une bonne partie des nuages s'en allèrent que nous avons pu profiter du haut des plateaux, avec une autre balade, de toute la vue sur le parc. Paysage grandiose, avec vue sur les sommets, le fond de la vallée, le ciel tumultueux. On est allé jusqu'à voir des caves aménagée pour les randonneurs, et plus loin encore vers une piscine avec cascade dans laquelle mon frère et moi nous sommes baignés, malgré la faible température de l'eau. C'est en partant du camping qu'on s'est rendu compte que nous connaissions une bonne partie du camping, les sud af' ont vraiment l'approche facile. Il faut dire que de notre côté, une fratrie voyageant ensemble, ça vend du rêve. (Vous reconnaissez ici la légendaire humilité des frères Desmaison !)

Le retour correspond à l'anniversaire d'Annaïck. Ça doit être la journée où l'on a passé le plus de temps dans la voiture, où l'on n'a pas trouvé de restau où manger, et où l'on a fini en mal-bouffant à l'aéroport. S'ensuivirent des déchirements d'adieux et un trajet de retour jusqu'à Toulouse on ne peut plus long, malgré tout le confort proposé par Turkish Airlines. On avait essayé de négocier le passage en business class ou le décollage en cabine pour l'anniversaire de ma sœur, en vain. Heureusement, le cuistot a pu nous fournir une bougie électrique pour marquer le coup !

En finalité, ce voyage était merveilleux sur beaucoup de points. En premier lieu, malgré le fait que le pays est assez développé et ressemble en beaucoup de point en ce que j'ai pu voir des parcs des Etats-Unis, c'est assez dépaysant, de fait par les animaux, les paysages, la nourriture, et le camping. Ça m'a permis de bien déconnecter de mes obligations de la vie bordelaise, et je n'avais aucune envie d'y retourner. C'était le but. D'un autre coté, c'est la première fois que nous partions tous les trois, et même si nous étions assez confiants, on ne savait ce que cette cohabitation sur deux semaines pourrait donner. Elle s'est passée sans accros, et nous avons passé deux semaines à faire les idiots, à parler de nos vies et de la vie, et à profiter ensemble des moments de cette Afrique que nous sommes allés chercher. C'est pour moi le point le plus important, partager la passion commune du voyage, inculqué dès le plus jeune âge, et finir avec notre frère, le voyage qu'il a entrepris il y a un an. Gouter la vie qu'il a vécu, l'entendre parler de ses nombreuses rencontres, de ses anecdotes, de ce qu'il a appris - et même si je me dis que je n'aurais jamais la condition et l'envie assez forte pour faire ce qu'il a fait, je suis content d'avoir mis ma pierre dans l'édifice de son voyage. 

Beaucoup de détails sont surement omis dans ce compte rendus mais j'espère qu'il nous donnera une bonne idée de ce qu'était le voyage de deux semaines en Afrique du Sud.

Voila pour les impressions de Rapha, et voici celles d'Annaïck
 
Rapha a presque tout raconté de notre voyage. Il a peut-être oublié de dire, à sa manière : "On a bien rit" ! Ça veut dire qu'on s'est franchement marré. Il me fallait pas plus que mes deux frangins pour raconter histoire sur histoire et parfois bêtise sur bêtise ! Donc oui, avant d'être un voyage en Afrique du Sud, c'était un voyage entre frères et sœur. C'est une grande première et on remercie mille fois mes parents et Pascal, qui nous ont aidés pour que nous puissions le faire. On espère aussi qu'il y en aura d'autres, et l'idéal serait que l'on n'ait pas à attendre 3 ans qu'Olivier reparte au bout du monde ! ;-)

Parallèlement à cette réussite, nous avions le secret devoir de ramener Olivier à la civilisation. Ben et Eric avaient entamé le travail mais nous avions malgré tout récupéré à l'aéroport un Olivier plutôt malodorant. Au fil des jours, nous l'avons vu, petit à petit : piquer le déodorant de Rapha, acheter de la lessive pour les vêtements, acheter un caleçon (le premier de l'année !), laver son short et finir même par jeter ses vielles et fidèles chaussures de marche. On pourrait presque croire que l'on avait réussi notre mission s'il n'avait pas tenu à faire ses premières soirées entre amis de retour à Toulouse en short et en crocs ! Et nous sommes au regret de préciser qu'il perd toujours aux jeux de société !

A noter également qu'àprès un an de voyage, nous avons également remarqué qu'Olive Africa Tour battait un peu de l’aile : il était temps de rentrer !! En effet, comme vous l'a écrit Rapha, nous n'avons pas vu :
- l'Amphithéâtre dans le Royal Natal Park,
- les poissons au cours de notre séance de snorkeling,
- les crocodiles et les hippopotames pendant notre séance de kayac,
et même pas fichu de trouver un restau pour l'anniversaire de sa sœur chérie !!
Heureusement qu'il était toujours chauffeur, organisateur, cuisinier, porteur et portier !

Si je devais résumer l'Afrique du Sud, je dirais que c'est un mélange (et non à mi chemin) entre les Etats-Unis et l'Afrique noire telle qu'on se l'imagine. Il y a les blancs avec un mode de vie américain comme vous l'a dépeint Rapha, et les noirs qui travaillent, ne font pas d'activité touristique et vivent à l'écart des villes. Cet écart entre ces deux populations est regrettable, mais leur coexistence est en fait une victoire merveilleuse de la bonté humaine lorsque l'on considère le passé terrible de l'Afrique du Sud.
D'un point de vue purement touristique, c'est principalement des paysages merveilleux et des animaux en abondance. Ma vision est peut-être biaisée par le fait que nous n'avons visité que des zones protégées, mais ces montagnes verdoyantes entrecoupées de falaises colorées et cette côte de l'océan indien préservée de tout envahissement humain sont de véritables petits joyaux de ce pays. Je n'ai également jamais vu autant d'animaux sauvages en un temps si réduit ! Les photos sont là pour en prouver (attention, mes deux zigotos de frères ne sont pas des animaux !). Ce pays est idéal pour faire du camping facilement, ainsi que pour voyager avec des enfants (pour un budget moindre que pour les Etats-Unis - avis aux parents !)

Donc vous l'aurez compris, un chouette moment partagé entre frères et soeur ! Encore un grand merci à Papa, Maman et Pascal pour avoir permis aux jeunes de me rejoindre !

Prenez soin de vous ! La bise, Oliv 

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