mardi 27 janvier 2015

100 Photos pour "résumer" une année de voyage !


Voici certainement l'un des derniers posts sur ce blog et par là même le dernier album photos ! Après avoir parcouru une grosse dizaine de milliers de photos j'ai sélectionné une centaine de photos représentatives de ce qu'aura été, pour moi, cette année en Afrique !

Régalez vous, voici le lien : Photos

Afrique du Sud, Compte rendu d'une virée entre frères et soeur !



 Voici le compte rendu de nos vacances entre frangins en Afrique du Sud rédigé par Raphaël et relu et complété par Annaïck ! Bonne lecture !


"Est-ce que tu viens pour les vacances?...
Moi je n'ai pas changé d'adresses.
Je serais, je pense, un peu en avance,
Au rendez-vous de nos promesses..." 
David et Jonathan

​ Cette promesse, c'était de se retrouver tous les trois, Annaïck (25ans), Olivier (28) et moi-même (22) en Afrique, pour fêter le nouvel an. Après le passage de notre père, de notre mère, et de nombreux amis à Olivier, pourquoi pas nous ? Déjà, je murissais l'idée à Dublin​, des étoiles dans les yeux de m'imaginer fouler le continent africain tandis qu'il pleuvait comme a son habitude là-bas. La bonne entreprise de ce plan nécessitait un financement pour ainsi dire, car ce n'est pas avec les cours bénévoles ou les boulots gratuits que je pouvais a me payer le billet d'avion. Je remercie donc de suite mon parrain pour avoir permis la réalisation de ces retrouvailles entre frangins au bout du continent voisin.

Les vaccins au bras et les sacs prêts, nous étions parés à affronter Ebola, le paludisme, la dengue, la fièvre jaune et la phlébite des 20h de voyage pour retrouver notre frère à l'aéroport de Jo'burg (comme on dit). A peine arrivé, on saute dans la voiture louée, pour filer au premier parc, le Royal Natal Park - en s'arrêtant, en amont, pour (1) manger dans le premier vrai boui-boui du voyage (et le dernier), un plat local dont je dirais que le nom est pap, accompagné de viande et autres mixtures. Et (2) pour se ravitailler au Spar, comme premier check point de notre voyage, où nous aurons beaucoup l'occasion de retourner, afin de faire les courses pour les premiers jours du voyage.

Le but de ce parc, était de voir l'amphithéâtre, formée par des falaises de plusieurs centaines de mètres placées en arc de cercle. Pour cela, dès le premier matin de notre voyage, on décide de s’engager sur deux jours de rando pour atteindre à pied le sommet des falaises, et d'avoir la vue de la plaine d'en haut (vous connaissez Olivier, il choisit le point le plus haut et le plus loin sur la carte à atteindre !). Il faut savoir qu'on est donc en pleine saison des pluies, et s'il n'a pas encore commencé à pleuvoir, le ciel gris est bien présent, et nous ne voyons pas l'amphithéâtre depuis le camping. Mais l'optimisme est dans la poche, l'éclaircie devrait arriver. Malgré les avertissements de la réception quand à entreprendre ce périple sur deux jours, nous sommes partis sourire aux lèvres et la fleur au fusil. Je ne rajouterai pas que nous sommes partis avec la b*te et le couteau, parce que je n'ai jamais porté de sac aussi lourd, et j'ai même appris, pour la première fois, qu'on portait un sac sur les hanches. En fait, j'étais un bleu de la balade en montagne sur deux jours et c'était un peu mon baptême. Et quel baptême! Entre une bonne partie de la balade dans le brouillard humide, la montée vertigineuse d'échelles en fer, et le fait qu'à cause du brouillard : de un on ne voyait rien de l'amphithéâtre, et de deux on n’a pas pu trouvé le refuge et finir par planter les tentes a 20m du bord de la falaise, sous la pluie et dans le brouillard. C'était parfait. Météo pas mieux au réveil malgré quelques éclaircies ! Heureusement il faisait grand beau au dessus de l'amphithéâtre, sur le plateau, du coup on est allé au sommet du Mont-Aux-Sources (3282m), soit disant de là où partent tous les ruisseaux de l'est de l'Afrique de Sud. Et là, la vue, entre les montagnes du Lesotho et le plateau du Royal Natal, c'était, comme nous aurait dit un sud-af", God's windows, et View on the World, etc. Je dois avouer qu'au retour au camping, après les deux jours de marche, je n'en menais pas large, et j'étais un peu blême. Surement en hypoglycémie. Le grignotage d’une carotte crue m'a sauvé la vie !

La prochaine étape était l’Ithala Game Reserve. Notre premier parc safari. Vu que nous faisions un peu au jour le jour le programme, et que nous allions un peu à l'arrache partout, il s'est avéré qu'il n'y avait plus de place dans le camping dans l'Ithala. Heureusement, nous avons sonné à la bonne porte, dans une sorte de camp de lodge en réhabilitation. La jeune femme qui nous a accueilli a l'entrée, dont Olivier et moi sommes rapidement tombés amoureux, nous a trouvés un chouette carré d'herbe, où nous avons pu profiter d'une salle de bain perso, de lumières, de tables et chaises. Le grand luxe pour l'endroit dans lequel nous allions fêter le nouvel an ! Nous avons commencé le parc dès son ouverture, à cinq heures du mat' le lendemain. Et le premier animal que nous avons vu était un léopard. Oui mes dames et messieurs. Afin de compléter le Big Five d'Olivier, les cinq animaux représentatifs de l'Afrique du Sud sinon de l'Afrique : Lion, Buffle, Léopard, Rhinos et Elephant - présents sur les billets de banque du pays. On a enchainé avec une tripoté de zèbres, de gnous, d'impalas, de girafes (très curieuse par ailleurs), d'éléphants, de rhinos, d'oiseaux, etc. Je ne vous ferai pas la liste complète mais on était au taquet, en tenant les scores ! Dans les animaux pas banaux, on a pu voire - le Secretary Bird, avec de longues pâtes, chassant ce qui traîne au sol, pouvant marcher plusieurs dizaines de kilomètres par jour - des oiseaux ayant du mal à voler dû a une queue plus longue que leur corps. Puis est venu le temps de fêter le nouvel an. Nous avions acheté de quoi nous faire un riche festin, et afin de préserver au mieux ces mets délicieux, nous avions confié notre viande et la crème pour le dessert au frigo de Roxanne, la charmante demoiselle qui nous a accueillis. Seulement voilà, ni elle ni son mari n'étaient là, et seul l'énorme chien de garde nous servait d'hôte pour nous recevoir. Un mastodonte qui nous faisait serrer les fesses. On a du élaborer mille stratagèmes pour récupérer la viande dans le frigo, avant d'abdiquer devant la créature. On a finalement pu récupérer la viande à 23h30, et la manger rapidement, après avoir partagé un petit jeu avec notre voisin de campement, et avant que la pluie ne se mette à tomber, à minuit moins cinq. On se tape la bise et à 00h01, tout le monde est dans sa tente respective. 

Le Umkhuze game reserve était la prochaine destination. C'était un peu le même combat sauf que cette fois nous avions une place dans le camping. Ce parc fait partie d'un parc encore plus gros appelé l'Isimangaliso Wetlands Park, qui regroupe plusieurs endroits ou parcs dans lesquels nous avions prévu de passer quelques temps. Ici, il y a de gros problèmes d'eau, elle est de ce fait assez chlorée et assez difficilement buvable. Et finalement, le parc était très riche en vegetation, il était du coup très difficile pour nous de voir des animaux. L'un des seuls intérêts du parc était un hidding spot où, cachés, nous pouvions observer les animaux et leur interactions près d'un point d'eau. Il y avait avec nous une flopée de sud-af', les maris avec leur appareils photos et leur énormes objectifs, surement pour compenser quoique ce soit, et les filles de ces couples accrochées a leur smart-phones. Nous n'osions même pas sortir notre micro compact lumix, de peur de se faire jeter des pierres. On a pu apprécier les conflits au sein d'un groupe de rhinocéros, la débilité des gnous, la stoïcisme des phacochères, la beauté et l'élégance des nyalas. Déjà, nous pouvions voir la différence toujours présente entre les milieux d'appartenance des blancs vis à vis de ceux des noirs. Même si l'apartheid a été levé depuis 20 ans, ça ne fait que 20 ans qu'il a été levé, et les différences sociales sont bien présentes. Pour vous donner un exemple assez parlant, dans les campings, les noirs vont de campement en campement pour demander si les campeurs n'auraient pas besoin d'un petit coup de main, pour quoi que ce soit. Donc on se retrouve à voir des blancs engager des sortes de boys pour faire à manger, aider a monter la tente, faire la lessive, etc. Et la classe moyenne ne compte finalement que très peu de noirs.

Le prochain point fut Sodwana Bay (autre zone du IWP), où le tourisme excelle pour les blancs. Avec nos deux tentes et notre Nissan, on faisait vraiment pâle figure face aux gros 4x4, aux caravanes avec auvent, double auvent et triple auvent, aux énormes bateaux avec canne à pèche XXL et au kit du parfait braii (le bbq local qui semble etre vraisemblablement le sport national). Certains ramenaient même leur piscine gonflable. La plage était un dépotoir de véhicules, se garant au bord de l'eau. Ici, il n'y a pas de parasol et de petit bronzage sur la plage : soit tu mets à l'eau ton bateau et tu pars faire du la plongée ou de la pèche, soit tu restes chez toi. Très vite, on a marché sur la plage, et nous étions seuls au monde au bout de cinq cents mètres. C'était grandiose avec des dunes de sable digne de désert, de la forêt d'un coté et l'eau tiède de l'autre (se baigner un 2 Janvier)... Nous avons pu expérimenter la chasse au crabe, et nous n'étions pas trop de trois pour les attraper, juste pour le bon plaisir de leur offrir le plongeon de leur vie lorsque que nous les renvoyions à la mer. La technique de les ensevelir sous du sable mouillé reste pour l'instant la meilleure. On retiendra également qu'on s'est fait entuber le tuba et le masque. Nous avions réservé notre mâtinée le jour suivant pour une virée en masque et tuba, comme nous eûmes pu le faire dans une école de plongée en Bretagne. On nous avait promis la lune aquatique, nous n'avons vu que le brouillard. A cause d'un océan un peu houleux et une profondeur de douze mètres, nous nous sommes épuisés rapidement, et n'avons pas vu grand chose. Heureusement, on avait soit disant réservé le matériel pour la journée, et l'on a pu faire un peu de palmes près des récifs de la côte. Cependant, comme chaque vague retourne le tuba et rempli le masque, c'est vite épuisant. Allez, on a quand même vu une raie grise tachetée bleue, tout n'est pas gris, rassurez-vous!

Direction St Lucia, la ville, et la zone du Lac St Lucie (IWP). Dès que nous sommes arrivés, impossible de trouver un centre touristique ouvert. On a appelé pour faire du kayak, et il n'y a qu'un centre ouvert, que l'on a retrouvé par hasard plus tard, et où l'on a réservé la virée du lendemain. En attendant, on est allé marcher, en partie en zone safe, et d'autre part en zone de game reserve. Dans cette dernière, on faisait moins les fiers, surtout lorsque nous avons vu au loin un buffle (premier du séjour). Des panneaux avertissant que les hippos peuvent se balader en ville la nuit nous fîmes doucement rigoler, jusqu’à ce que nous en croisions deux, à deux mètres de la voiture, sur la route pour aller au resto (histoire de changer des pâtes quotidiennes). Je dois dire que c'est assez imposant, et nous avons du mal à imaginer que ce soit un des animaux les plus dangereux d'Afrique avec ses formes toutes rondes et son air ahuri. Du coup, le lendemain, nous voilà sur l'estuaire de St Lucia, en train de battre l'eau en quête, soit d'hippos, soit de crocos, voir de requins. Au final, nous avons pagayé deux heures et demi pour voir un énorme lézard, au loin, et le guide, Justin, manquer de se faire bouffer le bras par un croco. L'activité en elle-même était assez relaxante, et dire qu'on a fait du kayak en Afrique du Sud, c'est quand même classe. Nous avons ensuite décidé (quand je dis nous, c'est essentiellement Annaïck et Olivier, vu que tout me disait bien) d'aller faire un tour en voiture dans la game reserve entre St Lucia et Cape Vidal. Et c'est là que nous avons vu les plus beaux paysages de savanes et de brousse, surtout en cette fin d'après midi avec un début de soleil couchant, couvrant d'une lumière orange les paysages semi-désertiques. 

Nous décidâmes de passer les derniers jours au Drakensberg, dans le parc en dessous du Royal Natal, histoire de délaisser un peu la voiture et retrouver nos pieds pour des balades dans les montagnes. Il faisait de plus en plus moche au fur et à mesure que nous approchions les montagnes et nous sommes finalement arrivés sous une pluie battante. Nous avons plusieurs fois dans notre séjour pris des autostoppeuses, mais impossible de discuter avec elle. En effet, nous nous écartions des routes principales, histoire de voire un peu des paysages et des communautés locales, mais dans ces endroits reculés des grandes villes, ils ne parlaient que Zoulou. Les villes que nous croisions étaient souvent composées d'un croisement, avec un Spar, une station essence, un marché et quelques bâtisses utilitaires, tout ça dans une architecture des plus bétonnée. Les plus grands contacts que nous ayons eu furent finalement avec des sud-af' de camping, spécialement lors de nos derniers jours de voyage, au Drakensberg central. Nous sommes allés vers eux pour leur demander une carte, afin de commencer une balade au plus tôt le lendemain sans attendre l'ouverture de la réception. Nous avons été pris en affection, si bien qu'ils voulaient savoir tous de notre périple et de notre vie. Nous avons été invités à manger avec eux le lendemain, et c'est l'échange le plus riche que nous ayons eu du séjour. En règle générale, les sud-af' sont très avenants, toujours prêts à aider ou à donner un conseil, et ils n'hésitent pas à parler de leur vie, de leurs voyages et du fait que Cape Town est" la plus belle ville du monde". Il ne nous aura fallu que trois heures dans de l'herbe mouillée nous arrivant aux hanches, et du brouillard environnant, pour pourrir la carte qui datait de 1996. Nous nous sommes perdus cinq heures dans le brouillard, essayant de deviner notre position grâce a une boussole (« si nous sommes ici, on doit tourner à droite... mais peut-être que nous sommes là, alors il faut tourner à gauche… »). La seule présence que nous ayons croisée fut des braconniers peu commodes chassant l'élan. Ça, ça vaut tous les Big Five du l'Afrique. C'est le lendemain, une fois qu'une bonne partie des nuages s'en allèrent que nous avons pu profiter du haut des plateaux, avec une autre balade, de toute la vue sur le parc. Paysage grandiose, avec vue sur les sommets, le fond de la vallée, le ciel tumultueux. On est allé jusqu'à voir des caves aménagée pour les randonneurs, et plus loin encore vers une piscine avec cascade dans laquelle mon frère et moi nous sommes baignés, malgré la faible température de l'eau. C'est en partant du camping qu'on s'est rendu compte que nous connaissions une bonne partie du camping, les sud af' ont vraiment l'approche facile. Il faut dire que de notre côté, une fratrie voyageant ensemble, ça vend du rêve. (Vous reconnaissez ici la légendaire humilité des frères Desmaison !)

Le retour correspond à l'anniversaire d'Annaïck. Ça doit être la journée où l'on a passé le plus de temps dans la voiture, où l'on n'a pas trouvé de restau où manger, et où l'on a fini en mal-bouffant à l'aéroport. S'ensuivirent des déchirements d'adieux et un trajet de retour jusqu'à Toulouse on ne peut plus long, malgré tout le confort proposé par Turkish Airlines. On avait essayé de négocier le passage en business class ou le décollage en cabine pour l'anniversaire de ma sœur, en vain. Heureusement, le cuistot a pu nous fournir une bougie électrique pour marquer le coup !

En finalité, ce voyage était merveilleux sur beaucoup de points. En premier lieu, malgré le fait que le pays est assez développé et ressemble en beaucoup de point en ce que j'ai pu voir des parcs des Etats-Unis, c'est assez dépaysant, de fait par les animaux, les paysages, la nourriture, et le camping. Ça m'a permis de bien déconnecter de mes obligations de la vie bordelaise, et je n'avais aucune envie d'y retourner. C'était le but. D'un autre coté, c'est la première fois que nous partions tous les trois, et même si nous étions assez confiants, on ne savait ce que cette cohabitation sur deux semaines pourrait donner. Elle s'est passée sans accros, et nous avons passé deux semaines à faire les idiots, à parler de nos vies et de la vie, et à profiter ensemble des moments de cette Afrique que nous sommes allés chercher. C'est pour moi le point le plus important, partager la passion commune du voyage, inculqué dès le plus jeune âge, et finir avec notre frère, le voyage qu'il a entrepris il y a un an. Gouter la vie qu'il a vécu, l'entendre parler de ses nombreuses rencontres, de ses anecdotes, de ce qu'il a appris - et même si je me dis que je n'aurais jamais la condition et l'envie assez forte pour faire ce qu'il a fait, je suis content d'avoir mis ma pierre dans l'édifice de son voyage. 

Beaucoup de détails sont surement omis dans ce compte rendus mais j'espère qu'il nous donnera une bonne idée de ce qu'était le voyage de deux semaines en Afrique du Sud.

Voila pour les impressions de Rapha, et voici celles d'Annaïck
 
Rapha a presque tout raconté de notre voyage. Il a peut-être oublié de dire, à sa manière : "On a bien rit" ! Ça veut dire qu'on s'est franchement marré. Il me fallait pas plus que mes deux frangins pour raconter histoire sur histoire et parfois bêtise sur bêtise ! Donc oui, avant d'être un voyage en Afrique du Sud, c'était un voyage entre frères et sœur. C'est une grande première et on remercie mille fois mes parents et Pascal, qui nous ont aidés pour que nous puissions le faire. On espère aussi qu'il y en aura d'autres, et l'idéal serait que l'on n'ait pas à attendre 3 ans qu'Olivier reparte au bout du monde ! ;-)

Parallèlement à cette réussite, nous avions le secret devoir de ramener Olivier à la civilisation. Ben et Eric avaient entamé le travail mais nous avions malgré tout récupéré à l'aéroport un Olivier plutôt malodorant. Au fil des jours, nous l'avons vu, petit à petit : piquer le déodorant de Rapha, acheter de la lessive pour les vêtements, acheter un caleçon (le premier de l'année !), laver son short et finir même par jeter ses vielles et fidèles chaussures de marche. On pourrait presque croire que l'on avait réussi notre mission s'il n'avait pas tenu à faire ses premières soirées entre amis de retour à Toulouse en short et en crocs ! Et nous sommes au regret de préciser qu'il perd toujours aux jeux de société !

A noter également qu'àprès un an de voyage, nous avons également remarqué qu'Olive Africa Tour battait un peu de l’aile : il était temps de rentrer !! En effet, comme vous l'a écrit Rapha, nous n'avons pas vu :
- l'Amphithéâtre dans le Royal Natal Park,
- les poissons au cours de notre séance de snorkeling,
- les crocodiles et les hippopotames pendant notre séance de kayac,
et même pas fichu de trouver un restau pour l'anniversaire de sa sœur chérie !!
Heureusement qu'il était toujours chauffeur, organisateur, cuisinier, porteur et portier !

Si je devais résumer l'Afrique du Sud, je dirais que c'est un mélange (et non à mi chemin) entre les Etats-Unis et l'Afrique noire telle qu'on se l'imagine. Il y a les blancs avec un mode de vie américain comme vous l'a dépeint Rapha, et les noirs qui travaillent, ne font pas d'activité touristique et vivent à l'écart des villes. Cet écart entre ces deux populations est regrettable, mais leur coexistence est en fait une victoire merveilleuse de la bonté humaine lorsque l'on considère le passé terrible de l'Afrique du Sud.
D'un point de vue purement touristique, c'est principalement des paysages merveilleux et des animaux en abondance. Ma vision est peut-être biaisée par le fait que nous n'avons visité que des zones protégées, mais ces montagnes verdoyantes entrecoupées de falaises colorées et cette côte de l'océan indien préservée de tout envahissement humain sont de véritables petits joyaux de ce pays. Je n'ai également jamais vu autant d'animaux sauvages en un temps si réduit ! Les photos sont là pour en prouver (attention, mes deux zigotos de frères ne sont pas des animaux !). Ce pays est idéal pour faire du camping facilement, ainsi que pour voyager avec des enfants (pour un budget moindre que pour les Etats-Unis - avis aux parents !)

Donc vous l'aurez compris, un chouette moment partagé entre frères et soeur ! Encore un grand merci à Papa, Maman et Pascal pour avoir permis aux jeunes de me rejoindre !

Prenez soin de vous ! La bise, Oliv 

vendredi 16 janvier 2015

Afrique du Sud - les photos : d'une traversée du Blyde River Canyon à une virée dans le Kwazulu Natal avec les frangins


Comme vous l'avez appris dans un précédent post, mon voyage en Afrique à vélo s'est terminé en arrivant à Johannesburg le 16 Décembre 2014 après avoir traversé 17 pays en 11 mois et pédalé sur 16200km. Pour autant, j'avais encore une semaine devant moi avant de retrouver Annaïck et Raphaël, mes frère et soeur, pour une virée dans le Kwazulu Natal. Initiallement il était prévu que je parte au Lesotho pour la semaine de Noel, mais comme à mon habitude j'ai changé mes plans à l'instinct pour aller me balader le long du Blyde River Canyon !

Les photos (lien PHOTOS) présentent quelqu'uns des plus beaux paysages du Blyde River Canyon et du Kwazulu Natal (un article écrit par mes frangins devrait être posté très prochainement).

Régalez vous bien, la bise


dimanche 11 janvier 2015

Botswana : An intimate, scandalous and adventurous trip de la RollMops Team !

Alors la RollMops Team c'est quoi ? 

Une joyeuse bande de drilles qui passe sont temps en dehors de caliner sa femme, de s'occuper de ses enfants et accessoirement de bricoler sa machine pendant les heures de boulot, a rider sa dite monture ! Je ne laisserai aucune place au doute en vous laissant croire que la monture est celle câlinée, car il s'agit bien evidemment d'un vtt d'enduro ! ;-) Bien entendu, si ni femme, ni enfants, ni boulot, le Team mate se voit contraint et force de partir en voyage ! :-)

Oui mais pourquoi RollMops (qui n'est autre qu'un filet de hareng marine enroule autour d'un cornichon) ? Bein, parce que l'on roule comme des RollMops ! ;-)

Bref, la Team avait decide de se retrouver au Botswana pour boire des bières, jouer au perudo et observer la faune locale ! Voici donc le compte rendu d'Eric et Ben en 6 actes !


1ère étape : Parvenir au Botswana. On est super Motivés mais c’est pas gagné !

Le 1er vol depuis Nice à + de 2h de retard et ça nous met dedans pour toute la suite. Correspondance loupée pour Joburg– Nuit de 3h à Paris pour repartir au plus tôt via Amsterdam – 1er vol pour Amsterdam finalement complet donc on prend le suivant, du coup la correspondance à Ams est super courte, on court comme des malades et ça passe juste pour nous. On a peu d’espoir pour les bagages. Arrivée nocturne à Joburg, on nous assure que les bagages sont bien dans l’aéroport mais on ne pourra les récupérer qu’à Gaborone, nous voilà rassurés. Nouvelle nuit de 3h pour prendre le premier avion vers Gaborone et retrouver Oliv. Arrivée à 6h au comptoir, on se fait refouler car Air France a réservé les places mais pas payé les billets, ça part bien. On attend 9h l’ouverture du comptoir d’Air France  pour régler l’affaire et prendre le 2nd vol de 10h30. A l’ouverture on n’est pas les premiers, les clients mettent 1h à régler leur problème….on loupe le 2nd vol…ça commence à chauffer ! L’hôtesse voit le problème et book 2 billets sur le prochain vol. Ouf, on y est presque. On commence à s’intéresser à nos bagages pour s’assurer qui vont bien nous suivre et après 1h à discuter avec tous les gens concernés de l’aéroport, personne ne sait où sont nos bagages. Tant pis, on y a va et on verra bien sur place.
Arrivée à Gaborone, enfin !! 1 jour plus tard que prévu. Bien sûr Oliv qui devait nous attendre avec un collier des fleurs s’est cassé car il en avait marre d’attendre…normal. Quand on demande pour nos bagages, on nous explique qu’ils sont encore à Paris. Et M……. !
On retrouve Oliv bien installé à l’Alliance Française avec du reggae au bord de la piscine. Il nous avait vendu du roots….du rêve ouais☺
Départ dans l’heure qui suit pour prendre un bus de nuit qui nous amène à Maun, la base de nos futures aventures.

Chobe National Parc - Live without Limits (et surtout sans affaires)

Après avoir fait le tour des loueurs de voiture à côté de l’aéroport, nous arrêtons notre choix sur la compagnie « Western », qui nous propose un superbe Toyota Hilux « Surf » Bleu Horizon afin de naviguer en toute discrétion dans la savane! La voiture est équipée du tout dernier autoradio K7 et de 2 batteries. Aucune chance d’avoir une panne électrique donc. De plus, la voiture possède un toit ouvrant, qui nous permettra d’observer les animaux de plus haut, si nous en voyons. Nous louons la voiture pour 3j.
Pour plus de sureté, nous demandons un jerrican de 20l afin d’avoir un peu de marge niveau gasoil, car en dehors de Maun, il n’y pas de station-service. Il faut donc bien gérer le carburant.
La voiture est mise à disposition avec un réservoir vide ! Il faudra donc la rendre avec réservoir vide. Ok c’est noté !
Après une rapide étude du parcours que nous souhaitons faire, et de la distance réalisable avec un plein (600 km d’après le loueur), notre guide, Oliv, pense que « ça doit passer » sans jerrican. Donc on ne le rempli pas !
Après quelques emplettes et paiement de l’entrée du parc , nous prenons la direction du Chobe. La route se transforme en piste large, puis en chemin sablonneux avant d’arriver à l’entrée du parc. Il fait beau et chaud et on se fait déjà bien secouer. ça va aller crescendo !
Il n’y a personne dans le parc. Rapidement on aperçoit quelques animaux. Eléphants, girafes,   phacochères. Nous sortons jumelles et appareils photos pour les observer. Eric et Ben sont un peu fatigués et commencent à piquer du nez. On fait demi-tour pour sortir du parc avant 19h et camper au gate. La nuit dans le parc coute 50$ par nuit et par personne, là c’était 3$.
Oliv dort dans sa tente. Nous on dort dans la voiture, en slip et t-shirt, à même la moquette du coffre (pas d’affaires oblige). Rollmops intime©. Ce n’est pas super confortable et la moquette n’est pas des plus douces. Encore une bonne nuit en perspective. Pendant la nuit, on entend des grognements. On aperçoit 3 hyènes juste à côté de la voiture, sans doute attirée par les odeurs de notre repas. Oliv les éclaire avec sa frontale avant qu’elles ne s’éclipsent. Oliv entendra d’autres grognements pendant la nuit…pas mécontents d’être dans la voiture !!
Réveil 5h, encore ! 5h30, en route pour une longue journée dans le parc, direction Savuti. Ben prend le volant. Autant, à l’avant on est secoué, autant à l’arrière on est dans un shaker. La piste est défoncée et Ben se fait plaisir. La journée va vraiment être longue. Heureusement que quelques animaux ponctuent le voyage. Impalas, Kudus, pintades, tourterelles ☺ et surtout des dizaines de zèbres ! On s’arrête pour déjeuner au bord de la rivière. 2 Hippos sortent la tête de l’eau. Un troupeau d’éléphants arrive en face de nous pour boire. Sympa le petit dej ! On continue jusqu’à Savuti, via un petit passage de gué pour traverser le « Savuti Channel ». Point sur l’essence. On ne pourra pas faire un jour de plus dans le parc avec ce qu’il reste. Il faudra rentrer sur Maun pour refaire le plein. Du coup on redescend de l’autre côté du « Savuti Channel » afin d’aller voir le Savuti Marsh qui semble être un immense marécage. En fait le « Savuti Channel » s’arrête à l’entrée du Marsh qui est complétement sec. Il y a ici aussi plein d’animaux. Troupeaux de zèbres, d’éléphants, de gnus, des milliers d’oiseaux dont des aigles pécheurs, des marabouts, … Puis Oliv aperçoit un lion, puis un deuxième au bord de la piste. Grand moment. Visiblement, on les dérange et ils partent dans la forêt.
Il est temps de rentrer sur Maun. On décide de prendre le chemin déconseillé à l’entrée du parc à cause de la boue. Selon Oliv, ça doit passer…et effectivement ça passe. On repeint la voiture jusque sur le toit, et même un peu l’intérieur vu qu’on a pas fermé les vitres sur les premiers passages boueux. On prend le volant à tour de rôle afin de gouter aux joies du tout terrain dans la boue et les ornières. A ce petit jeu, Ben nous fera une belle sortie de route. C’est costaud un Toyota quand même.
Après être sortis du parc, on s’arrête pour laver nos chaussures et les roues du 4x4 à la barrière séparant le monde sauvage du monde civilisé. Ceci a pour but d’éviter le transport des maladies entre les 2 mondes. Au moment de repartir, impossible de redémarrer. Il n’y a plus de contact ou de lumière qui s’allume. Avec 2 batteries et tous les kilomètres effectués, c’est vraiment étrange. On ouvre le capot. Oh surprise, avec les vibrations les 2 batteries sont débranchées ! On rebranche et on repart.
On s’arrêtera entre le parc et Maun au milieu du bush pour passer la nuit. On fait une petite partie de Uno  interrompu régulièrement par les barrissements des éléphants  qui passent à 20m! On est bien content de dormir dans la voiture, surtout que ce soir la moquette ne va pas piquer grâce à une ingénieuse idée…des feuilles de journal disposées méticuleusement sur la moquette afin de faire un doux matelas. Par contre, il ne faut pas bouger sinon c’est assez bruyant. Vivement que les sacs arrivent.
Retour à Maun. Direction l’aéroport pour voir si nos sacs sont arrivés. Suspens … Et non, toujours pas ☹

Central Kalahari Game Reserve  - the legend continues

On réserve la voiture un jour de plus pour aller dans le « Central Kalahari Game Reserve ». Ce n’est pas à côté, mais l’ambiance désertique devrait être différente du Chobe. Passage au bureau des Parcs pour effectuer la réservation. Au passage, l’une des filles du bureau trouve Olivier « so Cute » !!! Il a dû nous le rappeler à peu près 10 fois par jour tout le reste du voyage ☺
On refait le plein de nourriture, de bières fraiches et d’essence. Même constat pour l’essence….Allez ça passe sans le jerrican.
Finalement on loupe un embranchement pour y aller et on fait un détour de 50km…déjà plus tendu pour l’essence. Une fois passé le gate, on croise 3 autruches qui ont peur et s’éloignent, et laissent une douzaine de petits qui ne suivent pas sur la route sans s’en préoccuper….l’expression faire l’autruche prend tout son sens ! On enchaine avec un lion qui marchait sur la route, quelques Orix, et un gros troupeau de Sprinbocks sur une grande plaine qui font des gros bons les 4 fers en l’air…bien marrant. Sur ce, on va se caler au campsite pour dormir dans le parc…mythique !
On repart à 6h le lendemain pour zoner dans le parc. Rien d’exceptionnel le matin donc on fait une pause… et le premier perudo de la journée. On repart et on croise 3 guépards à l’ombre d’un arbre. Ils ont l’air bien donc on décide aussi de se poser sous un arbre pour le déjeuner. 10 parties de Perudo plus tard, on repart vers le campsite et on croisera 2 lions sur la route au coucher du soleil. Ils veulent pas bouger puis marche devant nous, on en profitera vraiment bien….grand moment. Nouvelle nuit au campsite avec notre ami le scorpion qui voulait absolument prendre l’apéro avec  nous.
On quitte le parc à 5h45 le matin pour retourner la voiture dans les temps. Au moment où on dit qu’on a vu que des lions et pas des lionnes, on se retrouve nez à nez avec 4 lionnes et leurs lionceaux. Parfait pour terminer la session Safari, on doit faire de l’essence à la sortie du parc puis direction Maun. Après de longs calculs pour déterminer la quantité d’essence qu’il nous faut et pas plus pour pas ramener le réservoir trop plein, le guide Oliv dit 10l, ça passe! On s’exécute sans trop réfléchir. Bilan, la réserve s’allume à 120km de la première station…On se voit déjà pousser ou faire du stop mais notre bonne étoile nous permet de rouler jusqu’à Maun. On se permet même de snober les 2 premières stations essence histoire de tenter l’arriver le réservoir bien vide mais ça passe pas. On devra pousser à 1 km du but. On une station n’est pas loin mas la voiture ne veut plus redémarrer. Après une lecture rapide du manuel en Japonais par Eric, on bidouille le moteur et ça repart.  


Scenic Flight sur le Delta de l’Okavango.

Nous avions réservé un vol pour 3 mais finalement nous sommes  5. Nous montons dans un tout petit avion. Il est très bruyant et subi les moindres trous d’air. Nous survolons la banlieue de Maun avant d’arriver sur les zones humides du delta de l’Okavango. On se prendrait presque pour Yann Arthus-Bertrand sauf que l’avion va un peu vite. On aperçoit éléphants, girafes, hippos dans et hors de l’eau, et les paysages sont magnifiques. Au bout d’une heure à se faire bercer, et malgré le bruit, on commence un peu à somnoler. Il est temps d’atterrir.
Maintenant on doit attendre 18h30, pour savoir si les sacs sont dans l’avion de Gaborone. Nouveau suspens. On a du mal à y croire, mais pourtant ils sont là. A nous, les saucissons, pâté, coq au vin, cassoulet, confit de canard, fromage, nutella…et surtout ti-punchs. On fonce au « Old Bridge Backpackers » pour planter nos tentes, prendre enfin une douche, faire un vrai repas et une bonne nuit sur des vrais matelas.

Trip Mokoro – Expect the unexpected… sometimes

Ce matin grasse matinée. Lever à 6h30 pour notre trip en mokoro de 2j. Les mokoros sont des pirogues traditionnelles taillées dans les troncs de « sausage tree ». Pour les touristes, les mokoros sont en fibre de verre . A la base, nous voulions faire un trip en kayak, en autonomie, mais le prix nous a un peu calme. On s’est donc rabattu sur un peu moins cher et un peu plus conventionnel.
Le départ se fait sous la pluie en bateau à moteur pour nous emmener au village de départ des mokoros. Pour une fois, on a froid. Le trajet dure une heure à vive allure.
Arrivée au village, avec d’autres touristes. Nous avons 2 mokoros et donc 2 « guides », que nous avons rapidement nommées « Sometimes » et « NJM ». On est tombé sur la crème de l’élite !
Nous demandons s’ils ont des pagaies pour que nous puissions diriger nous-même les pirogues. NJM nous recadre direct. « On n’est pas là pour rigoler, il y a des règles, il faut les suivre, … ». Un bon speach à 2 balles qui nous promet 2 jours de bonheur avec NJM (No Joking Manager) et son acolyte qui est plus sympa mais qui commence toutes ses phrases par « Sometimes » et on comprend qu’à moitié ce qu’il dit.
En route pour une ballade d’une heure trente sur les méandres de la Boro River. Ça change du 4x4, de l’avion et du bateau à moteur. Pas un bruit. C’est calme et il fait à nouveau beau. Ben s’endort bercé par la douce voix de NJM.
Arrivé au campement, nous montons rapidement nos tentes avant de prendre les mokoros, sans nos guides, pour remonter un peu la rivière en mode poursuite / joute / bataille navale et se jeter à l’eau plus ou moins volontairement. L’eau est claire et chaude (28°C). Pas de crocos en vue.
De retour au camp, nous partons avec « Sometimes » pour une balade de 2h dans le bush. Nous apercevons pas mal de zèbres et d’éléphants. Ce guide a au moins l’œil et l’oreille pour trouver les animaux, sometimes ☺. Il nous explique qu’il faut rester en ligne car on n’est pas en ville, on est dans le bush et ça peut être dangereux. Oliv lui a direct expliqué qu’après 11 mois de vie sauvage, en rang les uns derrières les autres ça allait pas le faire. Sometimes revient régulièrement à la charge, l’ambiance est légèrement tendue !
Retour au camp pour le repas. Nos guides n’ont rien mis à part un sac de riz et du sucre. Ils n’ont pas de gamelles. Ils récupèrent nos boites de pâtés et cassoulet pour faire chauffer de l’eau dans le feu.
Après quelques parties de perudo, où Olive nous montre la technique du chasseur africain (Il a perdu) et un peu de « light painting » peu concluant, nous nous couchons. Réveil à 5h, encore, pour une balade de 5h dans le bush, en tong ! En fait on n’était pas au courant qu’on aller marcher autant. On voit encore pas mal d’animaux mais assez loin pour certains. Hyène, babouins, éléphants, girafes, tortue léopard…
Retour au camp pour déjeuner, plier nos affaires et prendre un dernier bain avant de rentrer au village en mokoro. Eric s’endort.
Arrivé au village, on souhaite essayer de louer un mokoro pour 2j sans guide afin de remonter un peu plus la rivière. On s’adresse à la responsable du village mais notre guide « NJM » casse les bonbons. Il est vraiment pénible lui. Il osera quand même nous demander un pourboire ! Du coup, on rentre au Old Bridge en bateau, pour une soirée bière, billard, hamac. C’est pas mal aussi.

Rando aventure pour terminer le séjour


Histoire de se sentir un peu plus autonomes et reculés, on décide de passer les 2 derniers jours à randonner depuis l’aéroport vers le delta sans trop savoir où on va. On commence par se prendre la pluie puis ça passe. On croise surtout des vaches et des ânes…c’est tranquille. On traverse un marais avec de l’eau jusqu’au hanches puis on se pose pour la nuit dans une clairière. Demi-tour le lendemain matin pour rejoindre la ville. La chaleur, les sacs lourds et le manque d’eau font que la fin est assez difficile. On arrive enfin. Il nous reste 3 heures avant le bus de nuit qui nous ramène à Gaborone. On décide de retourner à l’Old Bridge pour terminer sur une note décontractée et mettre une dernière fessée à Oliv au billard et au Perudo…histoire de le chauffer pour la prochaine saison d’enduro ☺



Photos du Botswana : La RollMops Team fait du tourisme !

Parce que meme si je suis en été ici en Afrique du Sud, le calendrier n'est pour autant pas inverse et je  vous souhaite donc a tous une bonne année 2015 qui vous sera, j'espère, riche en partages, rencontres et aventures ! Do not forget : Dream, Travel, Live ! Et pour que cela soit possible, pensez a... prendre soin de vous ! ;-)

Mais revenons en a nos springboks...

Si il y a un pays dans toute l'Afrique (parcourue lors de ce voyage) propice aux safaris c'est bien le Botswana ! Paysages hallucinants (best of the world as they would say), faune sauvage epoustouflante (a kind of amazing) et tranquilite assuree (so peaceful) ! Bref, un must du genre !

Alors certes, avec la RollMops Team composée d'Eric (alias Coach),  Ben (alias Smoothie) et moi meme, nous avons fait les touristes lambdas, mais dans un timing short de 10j on en a pris plein la vue !

Oliv, Ben & Eric

Regalez vous donc de cet album photo compose par Eric, qui enchantera aussi les plus jeunes pour ressembler a un documentaire animalier ! Mais qui ne tomberait pas sous le charme du regard attendrissant du lion du Kalahari ?! ;-)

Lien vers les photos : PHOTOS

NB: Mon survol du Delta de l'Okavango m'a ete offert par les amis du 06 via la cagnotte recue pour mon pot de depart ! Encore merci a vous tous pour m'avoir permis de vivre ce moment magique !


mardi 16 décembre 2014

Jo'burg, South Africa, fin d'une viree a velo !

Il y a un an, jour pour jour, je tournais, apres une soutenance, un diplome, et une grosse soiree avec tous les amis du 06, la page "thesard en mecanique numerique en semaine et explorateur-rider de l'arriere pays nicois le we"  ! ;-)

Aujourd'hui, apres 11 mois de pedalage, de decouvertes, de rencontres, de joies, de suees et sometimes un peu de solitude, j'arrive, avec ce sourire qui ne m'aura pas quitte du voyage, au terme de ma viree a velo a travers l'Afrique. 

Jo'burg est le point final de cette fabuleuse aventure, a defaut de Cape Town. Pour autant, je ne le regrette pas, cette decision est justifiee et je prefere garder un peu de temps avant de rentrer pour une micro viree au Lesotho et surtout pour des retrouvailles avec les frangins entre ocean, brousse et montagne !

Voici donc une petite video pour vous qui m'avez accompagne, sous diverses formes, lors de ce voyage. Car sans tous ceux qui m'ont cotoye avant et pendant ce trip rien n'aurait ete possible !

As usual, prenez soin de vous et profitez bien des fetes de fin d'annee,

Je vous embrasse,

La bise


lundi 1 décembre 2014

Zimbabwe, les photos d'une viree entre amis !



Le photographe attache du trip Zimbabwe c'est Schuchu ! Mais le problème, c'est que de trier 3000 photos ça prend un peu de temps ! Donc en patientant vous pouvez toujours regarder mes quelques photos prises avant, pendant et après notre viree commune, le tout au Zimbabwe bien sur !

Le lien vers les photos : Photos


Zambie, les photos !


Comme j'ai un peu de temps avant de retrouver Ben et Eric, j'en profite pour vous uploader les photos  de Zambie ! J'espere que vous ne vous lassez pas trop de voir des photos de brousse, mais c'est un peu mon quotidien et moi je ne m'en lasse toujours pas !

Au pire, vous pouvez toujours rougir de jalousie devant ma nouvelle chemise a fleurs made in Zambia et taillée sur mesure ! :-)

Le lien est le suivant : Photos

Enjoy !




samedi 22 novembre 2014

Zimbabwe ou comment tester son mental au fin fond du bush !

Il y a en Afrique des pays plus "faciles" a rouler, a decouvrir, a vivre que d'autres. Le Zimbabwe fait partie de ces lieux recules difficilement accessibles et tout aussi difficile a parcourir !

Tout a commence par une longue epreuve de patience pour Cedric, alias Schuchu, dont vous avez fait la connaissance a la lecture des recits des trips Senegal et Gambie. Parti un dimanche matin de Augsburg sous 5deg C (pres de Munich en Allemagne) il lui faudra attendre 60h et une augmentation de 30deg C pour poser cette historique question, a Makuti au nord du Zimbabwe, "Dr. Desmaison, I presume ?" :p Quelques 40 ans apres que H.M. Stanley ait retrouve le fameux Dr. Livingstone sur les rives du lac Tanganyika, Schuchu donc, aura eu besoin de prendre 2 trains, 3 avions (dont 1 vol annule a Nairobi) et un bus (une fois ses affaires recuperees le lendemain de son arrivee, bien entendu) pour que l'on partage enfin le fameux brownie de Cassie ! :-)

Non content qu'il ait surmonte cette premiere epreuve psychologique, nous avons decide de partir debusquer elephants et hippos dans le parc national Mana Pools qui s'etend le long du Zambeze, l'un des 4 grands fleuves d'Afrique, avec le Congo, le Nil et le Niger. Or pour rejoindre les campements du parc, il faut parcourir 100km de piste en utilisant les differents pick-ups transitant entre le fleuve et l'entree du parc. Vous l'aurez compris il n'est pas possible de circuler a velo dans le parc, alors meme que c'est l'unique parc d'Afrique ou il est possible de se promener a pied, en toute liberte, ou que ce soit ! C'est ainsi que nous avons decouvert que le Zimbabwe etait un pays ayant peu sinon pas de moyens et avec un nombre ridicule de touristes : une journee complete a ete necessaire pour rallier les campements apres avoir pris 2 pick-ups differents et avoir attendu 2 fois 4h ! :-) Mais l'attente a ete recompensee par la profusion d'elephants, antilopes et hippos que nous avons pu voir. Clou du spectacle (parait-il) nous avons pu observer avec des hollandais une meute de Painted Dogs, chiens aux oreilles de Mickey en vogue au Zimbabwe. A cela s'ajoute un combat d'hippos, un Green Mamba qui a eu la gentillesse de ne pas me mordre alors que je le reveillais en marchant a 50cm de sa tete, et une viree en canoe qui consistait a slalomer entre les hippos qui sortaient furtivement leur tete de l'eau pour nous rappeler que nous etions sur leur "territory" ! Je dirais que c'est bien la premiere fois que je vois autant d'hippos au metre cube ! :-)

Il nous restait alors a voir des lions ! Une fois de retour a Makuti (dans un lodge enormesque ou nous avons eu le droit de monter notre tente sur la terrasse pour 5$, les proprietaires blancs ayant fui le Zimbabwe une decennie avant lorsque Mugabe, l'actuel president, a chasse tous les blancs du pays et a entraine tous les zimbabweens dans une longue descente aux enfers) nous avons enfin enfourche nos montures pour retrouver le lac Kariba un peu plus a l'ouest. Entre ces deux localites il est courant de croiser quelques wild animals dont des lions et les conversations avec les locaux sont souvent nourries de ces recits de tel voyageur ayant fini devorer par un lion et ou seules ses chaussures ont ete retrouvees ! Ayant deja parcouru cette route en sens inverse une semaine auparavant, j'etais assez serein a l'idee de ne rencontrer au mieux que des zebres et autres impalas ! Et effectivement, a mi parcours, nous avons pu contempler les dites bestioles. Seulement 2km plus loin, a la sortie d'un virage, nous avons ete oblige de stopper notre descente sur Kariba, en se mettant debout sur les freins pour eviter de finir dans la gueule d'une lionne occupee a traversee la route ! Elle etait d'ailleurs surtout occupee a chasser, et voyant que nous pouvions certainement lui servir de repas, elle est allee se cacher dans les herbes hautes sur le bas cote. Comme plus rien ne bougeait, nous n'etions plus vraiment sereins ! Nous avons alors sagement attendu le passage d'un pick up pour se faire "escorter" les 300m suivants histoire d'etre hors d'atteinte du fauve. Avant cet episode nous nous amusions a imiter le rugissement des lions et comme visiblement cela faisait effet, nous avons promptement arrete !

L'esquisse de notre prochain parcours a velo devait nous mener de Kariba au chutes Victoria en une grosse semaine en traversant les plateaux surplombant le lac. Apres avoir achete et aiguise une machette pour se defendre en cas de nouvelle rencontre avec un lion (on se rassure comme on peut), nous sommes parti tout confiant de Kariba avec les sacoches remplies de nourriture pour les prochains jours. La region que nous voulions traverser est, elle aussi, consideree comme une game area (cela signifie que vous pouvez croiser un elephant au milieu de votre piste et etre oblige d'attendre 10min qu'il veuille bien s'eloigner) et les villages sur la route ne sont pas legions. Rapidement nous avons du faire face a un probleme de ravitallement en eau. La chaleur aidant (40deg C) nous consommions du 2L au 10km ! Si au Senegal nous avions eu des temperatures de l'ordre de 40deg C, ici le probleme majeur est qu'il fait deja 35deg C a partir de 8h du matin et que la temperature ne redescend en dessous de 30deg C qu'a 2h du mat (heure a laquelle sous le regard incredule de Schuchu je me glisse dans mon duvet car j'ai un peu froid !) ! Donc, grosse grosse chaleur pendant la journee... ce qui n'est pas du gout de Cedric : une fois la temperature exterieure au dela de sa temperature corporelle, il passe en sur pression, ses vaisseaux sanguins nasaux explosent et il commence a saigner plus ou moins abondamment du nez. Cela arrivant jusqu'a 4-5 fois par jour il nous fallait en plus s'assurer qu'il n'y ait pas de locaux aux alentours qui auraient pu croire a une crise induite par la fievre Ebola. Bref, le bonhomme etait pas au mieux de sa forme sous cette chaleur ecrasante et meme apres 15min allonger sous un acacia, son pouls etait encore de 130 pulsations/minute ! Alors lorsque nous avons vu que nous avions 40km de montee seche a faire en plein cagnard il a ete convenu (dans l'esprit d'une cordee unie) que nous prendrions un vehicule pour monter sur le plateau et ainsi se premunir d'un ultime et fatal coup de chaud de Cedric ! Et puis j'avais deja pris un bus sur 40km au Malawi pour retrouver Clive donc l'idee d'une continuite a velo entre Kampala (Uganda) et Jo'Burg (South Africa) etait deja compromise !

Finalement, cette "galere" evitee n'etait que partie remise puisque nous avons du par la suite avancer peniblement sur une piste pourrie ou il fallait prendre l'exterieur des virages pour ne pas s'enliser dans le sable ou finir par terre a cause du gravier local. Trouver de l'eau s'est avere continuellement problematique : il nous a fallu faire 2km au fond d'un vallon pour trouver un puits puis par la suite se satisfaire de l'eau croupie d'une mare, de celle extraite d'un trou dans le lit d'une riviere ou bien de celle d'une source ou nageaient gaiement plusieurs grenouilles ! Les journees etaient rythmees par les pics de chaleur, avec des levers a 5h du mat pour rouler a 6h30, s'arreter a 10h30 et repartir a 16h jusqu'a 17h30. Entre nous tentions de nous mettre a l'ombre et de contempler les beaux paysages de brousse nous entourant. Une chose frappante et geniale du Zimbabwe reside dans la possibilite de pouvoir planter sa tente n'importe ou sans etre pour le moins derange. Les locaux viendront au mieux nous saluer mais ne resteront pas a nous regarder debaler nos affaires ou nous affairer a la popotte ! C'est le pays ou je me suis senti le plus en securite depuis le debut de mon voyage !

Rebooste par l'arrivee d'un troisieme comparse (Jacob, un autrichien architecte en vadrouille sur son velo entre l'Uganda et l'Afrique du Sud) nous avons finalement reussi a rejoindre la route principale et goudronnee menant aux chutes Victoria ! Certes nous etions completement dans les choux niveau timing mais le combat mene en valait la peine ! Nous avons alors tronque nos velos pour nos sacs a dos et sommes alles contempler entre plusieurs groupes de touristes francais les fameuses chutes, cette fois du cote Zimbabween pour moi ! Notre viree ensemble s'est conclue sur un game drive dans le Hwange National Park, connu pour abriter une population elephantesque de pachydermes ;-) Nous en avons vu aucun (aussi improbable que ne pas voir la mascote Mickey a Disneyland) mais avons croise une dizaine de lions ! Groaarrr ! :D

Tranquillement je continue ma descente sur le Botswana ou je retrouverai le 1er Decembre Ben et Eric, les comperes de la Rollmops Team pour une viree sac a dos au nord du Botswana !

Prenez soin de vous,

La bise

Oliv


Sud du Malawi : Oliv' Africa Tour (by Maman)



OLIV' AFRICA TOUR
L'agence incontournable pour vos vacances roots au MALAWI
L'aventure africaine à portée de sandale

 


 
Votre circuit

 


Votre équipe
L'organisateur               

·         C'est un adepte de l'organisation "agile" et réactive. Visibilité sur 2-3 jours max. Les touristes qui aiment voir à long terme sont incités à faire eux-mêmes un rétro-planning
·         Pour vous, il reste connecté et jongle habilement avec ses 2 cartes SIM, les unités locales et les unités pour la France, les cartes-à-gratter pour le rechargement et son crédit Free
·         Il ne stresse jamais, ou du moins, il ne le montre pas (même quand la jauge est basse, basse et la pompe loin, loin ... )
·         Son credo à "Ca va passer !"
·         Ce qui le met en boule à qu'on le prenne pour un blanc de touriste

Le chauffeur            

·         Bien que "docteur es mécanica", il peut manquer de délicatesse pour changer une roue...
·         Il adore tailler la bavette avec les gendarmes et gendarmettes qui ont posé à cet effet de nombreux barrages de contrôle sur les routes
·         Il est néanmoins conseillé au touriste-passager-copilote de
Ø  lui laisser le temps de s'habituer aux pédales - sur un biclo, c'est plus simple, les 2 sont identiques !
Ø  lui rappeler de quel coté de la route il faut circuler,
Ø  lui signaler les limitations de vitesse ... Il y a un seul radar au Malawi, mais il est bien placé !
Ø  surveiller la distance de sécurité pour le dépassement des (très nombreux et très chargés) vélos - pour un ex-cyclo-touriste, c'est un comble
Ø  vérifier les véhicules cachés lors des marches arrières ... Un accident avec un fauteuil roulant flambant neuf est vite arrivé et son occupant peut s'avérer assez agile pour vous menacer et s'en prendre à votre rétroviseur - pas vraiment de "constat à l'amiable"
·         Son seul défaut à il passe son temps à se curer le nez

Le Co-pilote

·         Ah, là, c'est vous !!                                                                       
·         Attention, la carte est parfois assez approximative et une bifurcation manquée peut n'être détectée qu'au village suivant ... 35 km ! et pas d'autre solution que de rebrousser chemin ...
·         Vous êtes chargée de prendre les photos à la volée ... le chauffeur ne ralentit pas souvent !

Le cuistot  
                          
·         Comme tout bon cuisinier formé à l'école marocaine, il s'occupe de tout : courses, préparation, popote sur le réchaud à essence, vaisselle, rangement
·         Pour des raisons d'optimisation, les repas de midi sont pris dans les gargottes locales qui proposent un choix varié de plats typiques :
                        Riz ou Nsima (purée de maïs genre polenta)
                        + poulet ou beef  (filandreux - cure dent indispensable)
·         Compte-tenu de la variété des produits disponibles sur les marchés et supermarchés locaux, il faut souligner l'inventivité du cuistot qui vous régalera de petits plats concoctés à partir des produits de base (Riz, pâtes, tomates, oignons, bananes, pain, miel, confiture) en y ajoutant un petit extra de temps en temps (ananas, noix de coco, fraises, haricots verts, œufs-datés-du-jour ou poisson frais) - Vous pouvez l'aider à enrichir son carnet de recettes : ratatouille, patatalo, etc
·         Selon une tradition locale mystérieuse, la formule B&B propose 2 lits mais un seul petit déjeuner - Par contre, ne comptez pas dessus, c'est pour le cuistot himself ! Il vous fournira, pour tout votre séjour, un sachet de thé et un sachet de sucre (made in Malawi, oui oui - vous pourrez même emporter les restes) et à vous de vous trouver un peu d'eau chaude
·         Il est donc conseillé au touriste d'apporter quelques douceurs pour améliorer son ordinaire, mais surtout celui des gentils organisateurs qui n'ont pas vu de Nutella depuis des lustres : voici quelques suggestions : jambon, saucisson, pâté, magret séché, fromage, Mont Blanc chocolat, brownies (recette-à-Schuchu), Ferrero rochers, Kinder bueno, sans oublier le vin rouge, le vin cuit, le pastis et ... les mignonettes de rhum arrangé
Sinon, vous pouvez aussi passer commande à la boutique "Laure&Badu" de Haute-Garonne - prévoyez une surcharge bagages ...

L'intermédiaire-négociateur       

·         Un homme-clé qui a le souci d'optimiser vos finances
·         Le champion pour convertir (de tête) la monnaie locale (le Kwacha) en Francs-CFA puis en $, en passant par le Shilling ougandais
·         Son credo à "En Afrique, tout se négocie !" et il l'applique même aux contraventions pour excès de vitesse
·         Ce qui le met en boule à
Ø  qu'on lui fasse payer un coca 1,12 $ alors qu'il est à 0.5 $ dans la boutique d'à coté
Ø  qu'on le prenne en otage sur une île pour lui extorquer les droits d'entrée dans le Parc National du Lac Malawi
Ø  que vous fassiez mine de trouver qu'il exagère (mais parfois, lui même trouve qu'il a exagéré)


Votre véhicule

Une superbe Toyota  Carina         
·         qui a fait ses preuves (157 000 km)
·         qui est particulièrement silencieuse - grande qualité en self-safari
·         qui a une garde au sol légèrement insuffisante mais qui visiblement supporte sans dommage de "toucher" de temps en temps (en self-safari, toujours)
·         dont les pneus ont tendance à se dégonfler - il est conseillé d'emporter un compresseur dans vos bagages

Votre hébergement  
                      
Euh ... voir la rubrique ci-dessus : niveau de confort

Vos challenges
·         Si vous n'avez jamais passé une nuit en refuge dans les Pyrénées, ne laissez pas passer la randonnée de 3 jours dans le massif MULANJE, la montée est rude et la descente encore plus, mais vous en garderez un souvenir inoubliable.
·         Lâchez prise, faites confiance au gri-gri de votre guide, ne stressez plus quand
Ø  la nuit tombe et que vous ne savez pas où vous allez passer la nuit àUne ghest-house toute neuve est là, tout prés, qui n'attend que vous
Ø  la nuit est tombée et votre roue de secours tient sur 2 boulons à un mécano en tenue va apparaître au portail
Ø  le seul radar du Malawi vous épingle pour la 2° fois en excès de vitesse à votre passager-auto-stoppeur-du-coin va baratiner la gendarmette
Ø  la jauge est dangereusement basse à une station essence aura poussé au prochain croisement
Ø  vous êtes cernés par un clan de 5 lions aux canines menaçantes à ils sont repus, ils baillent, vous êtes en sécurité dans votre véhicule ... et en plus ils ont un collier !!!
·         Faites preuve d'adaptation à l'heure de la douche : toutes les configurations sont possibles à le seau-bouilloire, la bassine en zinc, l'eau froide, la coupure d'eau quand vous êtes bien savonné, etc. Attention, OLIV' AFRICA TOUR ne supporte pas les filles qui se font la toilette aux lingettes ! Il préfère s'abstenir de se laver ...
·         Affirmez-vous, ne soyez pas le maillon faible que les africains repèrent au premier coup d'oeil lorsqu'ils cherchent un sponsor pour financer leur prochain semestre d'étude
·         Osez le snorkeling dans les eaux limpides du Lac Malawi. Vous risquez d'y rencontrer un crocodile égaré, un hippo en goguette, mais plus probablement un zodiac plein de rangers à la recherche des touristes rentrés illicitement sur le parc, plein de petits poissons Cichlidés bleus ou jaunes et un nuage de larves de bilharzies qui ne demandent qu'à vous inoculer la bilharzioze.
·         Lorsque qu'il jugera que vous êtes suffisamment intégré, l'intermédiaire-négociateur vous laissera peut-être marchander seul pour l'achat de vos souvenirs de voyage


Les moments forts de votre aventure

Le marché façon Olivier :
On repère un bord de route animé où les échoppes sont installées, on se gare vaguement sur le bas-coté, on attend que les vendeuses se précipitent avec leur plateau de tomates, oignons, bananes, mangues et d'autres légumes non identifiés, on choisit, on marchande, on refuse, on négocie et on paie la première pour l'ensemble - hop, le tour est joué et tout le monde est content (enfin, surtout celles qui ont vendu qq chose !)

Le coup de la crevaison
Une seule crevaison en 1300 km (dont une partie sur des pistes), il ne faut pas se plaindre ! Mais le changement d'une roue peut devenir une mini aventure lorsque le chauffeur athlétique se heurte à 2 écrous qui lui résistent : le premier est proprement ré-usiné et devient inutilisable et le second est victime d'un grand coup de pied sur la manivelle : il casse son boulon ! Comme il en manquait déjà 1, la roue de secours ne tient plus qu'avec 2 écrous et bien sûr, il est déjà 17h, la nuit tombe !!! Qu'à cela ne tienne, on passera la nuit dans le village - reste à trouver un improbable garage qui puisse nous changer 3 boulons - je le sens mal - ici, le moyen de transport universel est plutôt la bicyclette.
Au cours de ses vaines recherches, votre chauffeur a rencontré quelqu'un qui connait quelqu'un qui va venir ... et 20 mn plus tard se présente à votre porte ... un mécano totalement surréaliste vu le contexte, en bleu de travail, avec la casquette assortie, et une boîte à outils flambant neuve ... qu'il a achetée sur Amazon !!! Et l'habit fait bien le moine car en moins d'une heure, les boulons sont changés, la roue crevée est réparée,  regonflée et remise en place - le tout pour 20 $ et personne n'a songé à marchander !!
A croire que tout était un coup monté d'avance ? OLIV' seul le sait !

La menace de panne sèche (cash et essence) dans LE village du bout du monde où les 2 distributeurs refusent vos 4 cartes VISA et où les 2 pompes à essence sont à sec. LE village suivant qui offre ces services est à une centaine de kms...

La messe dominicale anglicane, c'est la fête !
Les 3 chorales remplissent à elles seules le tiers de l'église et se distinguent par leur tenue dans les tons de blanc et bleu roi. Chaque groupe chante et danse à tour de rôle en attendant l'arrivée du prêtre. La liturgie anglicane (dite en Chichewa, la langue naturelle du Malawi) est trés proche de la nôtre, mais quelques épisodes sont trés particuliers :
- après la communion, quelques parents amènent leurs enfants au prêtre pour qu'il les bénisse, et de fil en aiguille, quasiment tout le monde y passe, même les adultes
- l'homme qui nous a conduit à l'église demande la parole, nous incite à nous présenter à l'assemblée et assure la traduction en chichewa - j'ai été prise de court ...
- le prêtre profite de la messe pour faire la distribution du courrier !
- le prêtre énumère le nom de tous les affiliés du diocèse ... ça dure trés trés longtemps ...
- pour la quête, il faut aller porter sa participation devant l'autel (c'est discret !) et il y a une 2° quête pour aider au financement de la construction de l'église
- heureusement, pendant les 3 heures que va durer la célébration, il y a beaucoup d'animation dans les rangs des fidèles (assis par terre ou agenouillés selon le moment) et surtout grâce aux petites filles qui circulent, mangent, font une petite sieste : une petite de 3 ans environ marche dans l'allée, en culotte violette, chaussée des souliers noirs à talons de sa mère ; cette même petite me prend en amitié et vient toucher mes doigts, puis s'intéresse à ma sacoche, qu'elle finit par s'approprier pour la mettre non pas en bandoulière, mais ... sur sa tête !

Les avis des précédent(E)s voyageurs VOYAGEUSES :
·         Dépaysement total, déconnexion assurée, changement de référentiel, choc culturel, retour aux fondamentaux
·         2 semaines, c'est vraiment trop peu quand on a pris goût au rythme africain, pourquoi pas 1 an ?
·         L'équipe était aux petits soins pour moi et j'ai pu profiter de tous les bons cotés d'un voyage rustique mais authentique
·         J'étais un peu inquiète avant le voyage, je me demande bien pourquoi, c'était TROP facile, surtout en aussi bonne compagnie
·         Le Malawi mérite bien sa réputation de "cœur chaud de l'Afrique" et est à conseiller aux routards débutants qui aiment le contact cordial et spontané avec les habitants
·         Un pays attachant, un guide charmant et bel homme (mais quel appétit !!)
·       J'aurais été sa mère, mon guide n'aurait pas été davantage attentionné
·         Oliv'Africa Tour, encore mieux qu'Allibert !