dimanche 11 janvier 2015

Botswana : An intimate, scandalous and adventurous trip de la RollMops Team !

Alors la RollMops Team c'est quoi ? 

Une joyeuse bande de drilles qui passe sont temps en dehors de caliner sa femme, de s'occuper de ses enfants et accessoirement de bricoler sa machine pendant les heures de boulot, a rider sa dite monture ! Je ne laisserai aucune place au doute en vous laissant croire que la monture est celle câlinée, car il s'agit bien evidemment d'un vtt d'enduro ! ;-) Bien entendu, si ni femme, ni enfants, ni boulot, le Team mate se voit contraint et force de partir en voyage ! :-)

Oui mais pourquoi RollMops (qui n'est autre qu'un filet de hareng marine enroule autour d'un cornichon) ? Bein, parce que l'on roule comme des RollMops ! ;-)

Bref, la Team avait decide de se retrouver au Botswana pour boire des bières, jouer au perudo et observer la faune locale ! Voici donc le compte rendu d'Eric et Ben en 6 actes !


1ère étape : Parvenir au Botswana. On est super Motivés mais c’est pas gagné !

Le 1er vol depuis Nice à + de 2h de retard et ça nous met dedans pour toute la suite. Correspondance loupée pour Joburg– Nuit de 3h à Paris pour repartir au plus tôt via Amsterdam – 1er vol pour Amsterdam finalement complet donc on prend le suivant, du coup la correspondance à Ams est super courte, on court comme des malades et ça passe juste pour nous. On a peu d’espoir pour les bagages. Arrivée nocturne à Joburg, on nous assure que les bagages sont bien dans l’aéroport mais on ne pourra les récupérer qu’à Gaborone, nous voilà rassurés. Nouvelle nuit de 3h pour prendre le premier avion vers Gaborone et retrouver Oliv. Arrivée à 6h au comptoir, on se fait refouler car Air France a réservé les places mais pas payé les billets, ça part bien. On attend 9h l’ouverture du comptoir d’Air France  pour régler l’affaire et prendre le 2nd vol de 10h30. A l’ouverture on n’est pas les premiers, les clients mettent 1h à régler leur problème….on loupe le 2nd vol…ça commence à chauffer ! L’hôtesse voit le problème et book 2 billets sur le prochain vol. Ouf, on y est presque. On commence à s’intéresser à nos bagages pour s’assurer qui vont bien nous suivre et après 1h à discuter avec tous les gens concernés de l’aéroport, personne ne sait où sont nos bagages. Tant pis, on y a va et on verra bien sur place.
Arrivée à Gaborone, enfin !! 1 jour plus tard que prévu. Bien sûr Oliv qui devait nous attendre avec un collier des fleurs s’est cassé car il en avait marre d’attendre…normal. Quand on demande pour nos bagages, on nous explique qu’ils sont encore à Paris. Et M……. !
On retrouve Oliv bien installé à l’Alliance Française avec du reggae au bord de la piscine. Il nous avait vendu du roots….du rêve ouais☺
Départ dans l’heure qui suit pour prendre un bus de nuit qui nous amène à Maun, la base de nos futures aventures.

Chobe National Parc - Live without Limits (et surtout sans affaires)

Après avoir fait le tour des loueurs de voiture à côté de l’aéroport, nous arrêtons notre choix sur la compagnie « Western », qui nous propose un superbe Toyota Hilux « Surf » Bleu Horizon afin de naviguer en toute discrétion dans la savane! La voiture est équipée du tout dernier autoradio K7 et de 2 batteries. Aucune chance d’avoir une panne électrique donc. De plus, la voiture possède un toit ouvrant, qui nous permettra d’observer les animaux de plus haut, si nous en voyons. Nous louons la voiture pour 3j.
Pour plus de sureté, nous demandons un jerrican de 20l afin d’avoir un peu de marge niveau gasoil, car en dehors de Maun, il n’y pas de station-service. Il faut donc bien gérer le carburant.
La voiture est mise à disposition avec un réservoir vide ! Il faudra donc la rendre avec réservoir vide. Ok c’est noté !
Après une rapide étude du parcours que nous souhaitons faire, et de la distance réalisable avec un plein (600 km d’après le loueur), notre guide, Oliv, pense que « ça doit passer » sans jerrican. Donc on ne le rempli pas !
Après quelques emplettes et paiement de l’entrée du parc , nous prenons la direction du Chobe. La route se transforme en piste large, puis en chemin sablonneux avant d’arriver à l’entrée du parc. Il fait beau et chaud et on se fait déjà bien secouer. ça va aller crescendo !
Il n’y a personne dans le parc. Rapidement on aperçoit quelques animaux. Eléphants, girafes,   phacochères. Nous sortons jumelles et appareils photos pour les observer. Eric et Ben sont un peu fatigués et commencent à piquer du nez. On fait demi-tour pour sortir du parc avant 19h et camper au gate. La nuit dans le parc coute 50$ par nuit et par personne, là c’était 3$.
Oliv dort dans sa tente. Nous on dort dans la voiture, en slip et t-shirt, à même la moquette du coffre (pas d’affaires oblige). Rollmops intime©. Ce n’est pas super confortable et la moquette n’est pas des plus douces. Encore une bonne nuit en perspective. Pendant la nuit, on entend des grognements. On aperçoit 3 hyènes juste à côté de la voiture, sans doute attirée par les odeurs de notre repas. Oliv les éclaire avec sa frontale avant qu’elles ne s’éclipsent. Oliv entendra d’autres grognements pendant la nuit…pas mécontents d’être dans la voiture !!
Réveil 5h, encore ! 5h30, en route pour une longue journée dans le parc, direction Savuti. Ben prend le volant. Autant, à l’avant on est secoué, autant à l’arrière on est dans un shaker. La piste est défoncée et Ben se fait plaisir. La journée va vraiment être longue. Heureusement que quelques animaux ponctuent le voyage. Impalas, Kudus, pintades, tourterelles ☺ et surtout des dizaines de zèbres ! On s’arrête pour déjeuner au bord de la rivière. 2 Hippos sortent la tête de l’eau. Un troupeau d’éléphants arrive en face de nous pour boire. Sympa le petit dej ! On continue jusqu’à Savuti, via un petit passage de gué pour traverser le « Savuti Channel ». Point sur l’essence. On ne pourra pas faire un jour de plus dans le parc avec ce qu’il reste. Il faudra rentrer sur Maun pour refaire le plein. Du coup on redescend de l’autre côté du « Savuti Channel » afin d’aller voir le Savuti Marsh qui semble être un immense marécage. En fait le « Savuti Channel » s’arrête à l’entrée du Marsh qui est complétement sec. Il y a ici aussi plein d’animaux. Troupeaux de zèbres, d’éléphants, de gnus, des milliers d’oiseaux dont des aigles pécheurs, des marabouts, … Puis Oliv aperçoit un lion, puis un deuxième au bord de la piste. Grand moment. Visiblement, on les dérange et ils partent dans la forêt.
Il est temps de rentrer sur Maun. On décide de prendre le chemin déconseillé à l’entrée du parc à cause de la boue. Selon Oliv, ça doit passer…et effectivement ça passe. On repeint la voiture jusque sur le toit, et même un peu l’intérieur vu qu’on a pas fermé les vitres sur les premiers passages boueux. On prend le volant à tour de rôle afin de gouter aux joies du tout terrain dans la boue et les ornières. A ce petit jeu, Ben nous fera une belle sortie de route. C’est costaud un Toyota quand même.
Après être sortis du parc, on s’arrête pour laver nos chaussures et les roues du 4x4 à la barrière séparant le monde sauvage du monde civilisé. Ceci a pour but d’éviter le transport des maladies entre les 2 mondes. Au moment de repartir, impossible de redémarrer. Il n’y a plus de contact ou de lumière qui s’allume. Avec 2 batteries et tous les kilomètres effectués, c’est vraiment étrange. On ouvre le capot. Oh surprise, avec les vibrations les 2 batteries sont débranchées ! On rebranche et on repart.
On s’arrêtera entre le parc et Maun au milieu du bush pour passer la nuit. On fait une petite partie de Uno  interrompu régulièrement par les barrissements des éléphants  qui passent à 20m! On est bien content de dormir dans la voiture, surtout que ce soir la moquette ne va pas piquer grâce à une ingénieuse idée…des feuilles de journal disposées méticuleusement sur la moquette afin de faire un doux matelas. Par contre, il ne faut pas bouger sinon c’est assez bruyant. Vivement que les sacs arrivent.
Retour à Maun. Direction l’aéroport pour voir si nos sacs sont arrivés. Suspens … Et non, toujours pas ☹

Central Kalahari Game Reserve  - the legend continues

On réserve la voiture un jour de plus pour aller dans le « Central Kalahari Game Reserve ». Ce n’est pas à côté, mais l’ambiance désertique devrait être différente du Chobe. Passage au bureau des Parcs pour effectuer la réservation. Au passage, l’une des filles du bureau trouve Olivier « so Cute » !!! Il a dû nous le rappeler à peu près 10 fois par jour tout le reste du voyage ☺
On refait le plein de nourriture, de bières fraiches et d’essence. Même constat pour l’essence….Allez ça passe sans le jerrican.
Finalement on loupe un embranchement pour y aller et on fait un détour de 50km…déjà plus tendu pour l’essence. Une fois passé le gate, on croise 3 autruches qui ont peur et s’éloignent, et laissent une douzaine de petits qui ne suivent pas sur la route sans s’en préoccuper….l’expression faire l’autruche prend tout son sens ! On enchaine avec un lion qui marchait sur la route, quelques Orix, et un gros troupeau de Sprinbocks sur une grande plaine qui font des gros bons les 4 fers en l’air…bien marrant. Sur ce, on va se caler au campsite pour dormir dans le parc…mythique !
On repart à 6h le lendemain pour zoner dans le parc. Rien d’exceptionnel le matin donc on fait une pause… et le premier perudo de la journée. On repart et on croise 3 guépards à l’ombre d’un arbre. Ils ont l’air bien donc on décide aussi de se poser sous un arbre pour le déjeuner. 10 parties de Perudo plus tard, on repart vers le campsite et on croisera 2 lions sur la route au coucher du soleil. Ils veulent pas bouger puis marche devant nous, on en profitera vraiment bien….grand moment. Nouvelle nuit au campsite avec notre ami le scorpion qui voulait absolument prendre l’apéro avec  nous.
On quitte le parc à 5h45 le matin pour retourner la voiture dans les temps. Au moment où on dit qu’on a vu que des lions et pas des lionnes, on se retrouve nez à nez avec 4 lionnes et leurs lionceaux. Parfait pour terminer la session Safari, on doit faire de l’essence à la sortie du parc puis direction Maun. Après de longs calculs pour déterminer la quantité d’essence qu’il nous faut et pas plus pour pas ramener le réservoir trop plein, le guide Oliv dit 10l, ça passe! On s’exécute sans trop réfléchir. Bilan, la réserve s’allume à 120km de la première station…On se voit déjà pousser ou faire du stop mais notre bonne étoile nous permet de rouler jusqu’à Maun. On se permet même de snober les 2 premières stations essence histoire de tenter l’arriver le réservoir bien vide mais ça passe pas. On devra pousser à 1 km du but. On une station n’est pas loin mas la voiture ne veut plus redémarrer. Après une lecture rapide du manuel en Japonais par Eric, on bidouille le moteur et ça repart.  


Scenic Flight sur le Delta de l’Okavango.

Nous avions réservé un vol pour 3 mais finalement nous sommes  5. Nous montons dans un tout petit avion. Il est très bruyant et subi les moindres trous d’air. Nous survolons la banlieue de Maun avant d’arriver sur les zones humides du delta de l’Okavango. On se prendrait presque pour Yann Arthus-Bertrand sauf que l’avion va un peu vite. On aperçoit éléphants, girafes, hippos dans et hors de l’eau, et les paysages sont magnifiques. Au bout d’une heure à se faire bercer, et malgré le bruit, on commence un peu à somnoler. Il est temps d’atterrir.
Maintenant on doit attendre 18h30, pour savoir si les sacs sont dans l’avion de Gaborone. Nouveau suspens. On a du mal à y croire, mais pourtant ils sont là. A nous, les saucissons, pâté, coq au vin, cassoulet, confit de canard, fromage, nutella…et surtout ti-punchs. On fonce au « Old Bridge Backpackers » pour planter nos tentes, prendre enfin une douche, faire un vrai repas et une bonne nuit sur des vrais matelas.

Trip Mokoro – Expect the unexpected… sometimes

Ce matin grasse matinée. Lever à 6h30 pour notre trip en mokoro de 2j. Les mokoros sont des pirogues traditionnelles taillées dans les troncs de « sausage tree ». Pour les touristes, les mokoros sont en fibre de verre . A la base, nous voulions faire un trip en kayak, en autonomie, mais le prix nous a un peu calme. On s’est donc rabattu sur un peu moins cher et un peu plus conventionnel.
Le départ se fait sous la pluie en bateau à moteur pour nous emmener au village de départ des mokoros. Pour une fois, on a froid. Le trajet dure une heure à vive allure.
Arrivée au village, avec d’autres touristes. Nous avons 2 mokoros et donc 2 « guides », que nous avons rapidement nommées « Sometimes » et « NJM ». On est tombé sur la crème de l’élite !
Nous demandons s’ils ont des pagaies pour que nous puissions diriger nous-même les pirogues. NJM nous recadre direct. « On n’est pas là pour rigoler, il y a des règles, il faut les suivre, … ». Un bon speach à 2 balles qui nous promet 2 jours de bonheur avec NJM (No Joking Manager) et son acolyte qui est plus sympa mais qui commence toutes ses phrases par « Sometimes » et on comprend qu’à moitié ce qu’il dit.
En route pour une ballade d’une heure trente sur les méandres de la Boro River. Ça change du 4x4, de l’avion et du bateau à moteur. Pas un bruit. C’est calme et il fait à nouveau beau. Ben s’endort bercé par la douce voix de NJM.
Arrivé au campement, nous montons rapidement nos tentes avant de prendre les mokoros, sans nos guides, pour remonter un peu la rivière en mode poursuite / joute / bataille navale et se jeter à l’eau plus ou moins volontairement. L’eau est claire et chaude (28°C). Pas de crocos en vue.
De retour au camp, nous partons avec « Sometimes » pour une balade de 2h dans le bush. Nous apercevons pas mal de zèbres et d’éléphants. Ce guide a au moins l’œil et l’oreille pour trouver les animaux, sometimes ☺. Il nous explique qu’il faut rester en ligne car on n’est pas en ville, on est dans le bush et ça peut être dangereux. Oliv lui a direct expliqué qu’après 11 mois de vie sauvage, en rang les uns derrières les autres ça allait pas le faire. Sometimes revient régulièrement à la charge, l’ambiance est légèrement tendue !
Retour au camp pour le repas. Nos guides n’ont rien mis à part un sac de riz et du sucre. Ils n’ont pas de gamelles. Ils récupèrent nos boites de pâtés et cassoulet pour faire chauffer de l’eau dans le feu.
Après quelques parties de perudo, où Olive nous montre la technique du chasseur africain (Il a perdu) et un peu de « light painting » peu concluant, nous nous couchons. Réveil à 5h, encore, pour une balade de 5h dans le bush, en tong ! En fait on n’était pas au courant qu’on aller marcher autant. On voit encore pas mal d’animaux mais assez loin pour certains. Hyène, babouins, éléphants, girafes, tortue léopard…
Retour au camp pour déjeuner, plier nos affaires et prendre un dernier bain avant de rentrer au village en mokoro. Eric s’endort.
Arrivé au village, on souhaite essayer de louer un mokoro pour 2j sans guide afin de remonter un peu plus la rivière. On s’adresse à la responsable du village mais notre guide « NJM » casse les bonbons. Il est vraiment pénible lui. Il osera quand même nous demander un pourboire ! Du coup, on rentre au Old Bridge en bateau, pour une soirée bière, billard, hamac. C’est pas mal aussi.

Rando aventure pour terminer le séjour


Histoire de se sentir un peu plus autonomes et reculés, on décide de passer les 2 derniers jours à randonner depuis l’aéroport vers le delta sans trop savoir où on va. On commence par se prendre la pluie puis ça passe. On croise surtout des vaches et des ânes…c’est tranquille. On traverse un marais avec de l’eau jusqu’au hanches puis on se pose pour la nuit dans une clairière. Demi-tour le lendemain matin pour rejoindre la ville. La chaleur, les sacs lourds et le manque d’eau font que la fin est assez difficile. On arrive enfin. Il nous reste 3 heures avant le bus de nuit qui nous ramène à Gaborone. On décide de retourner à l’Old Bridge pour terminer sur une note décontractée et mettre une dernière fessée à Oliv au billard et au Perudo…histoire de le chauffer pour la prochaine saison d’enduro ☺



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